Les chenilles processionnaires : un danger croissant pour l’homme, les animaux et les forêts

Les chenilles processionnaires, qu’il s’agisse de la processionnaire du pin (Thaumetopoea pityocampa) ou de la processionnaire du chêne (Thaumetopoea processionea), sont devenues un véritable sujet de préoccupation en France et en Europe. Leur présence s’intensifie avec le réchauffement climatique, qui favorise leur expansion et prolonge leurs périodes d’activité.
Au-delà des dégâts qu’elles causent à la végétation, ces chenilles représentent un risque réel pour la santé humaine et animale.

🌲 Une menace pour les forêts

Les chenilles processionnaires se nourrissent voracement des aiguilles de pin ou des feuilles de chêne selon l’espèce.
Cette défoliation peut :

• affaiblir considérablement les arbres ;

• réduire leur croissance ;

• les rendre plus vulnérables aux maladies et parasites ;

• provoquer dans certains cas leur mort, surtout en cas d’infestation répétée.

Leur progression en "procession”, caractéristique qui leur a donné leur nom, permet de repérer assez facilement leur présence, mais indique aussi une colonisation déjà avancée.

🐛 Des poils urticants extrêmement dangereux

Le principal risque lié aux chenilles processionnaires réside dans leurs poils microscopiques urticants, libérés en grande quantité lorsqu’elles se sentent menacées ou même transportés par le vent.

✋ Chez l’être humain

Le contact avec ces poils peut provoquer :

• démangeaisons intenses ;

• éruptions cutanées douloureuses ;

• conjonctivite ;

• difficulté respiratoire ;

• choc allergique dans les cas les plus graves.

Les enfants sont particulièrement vulnérables car ils peuvent être attirés par les chenilles ou leurs nids soyeux.

🐶 Chez les animaux

Les chiens et les chats sont les premières victimes. Le simple fait de renifler ou lécher une chenille peut entraîner :

• salivation excessive ;

• vomissements ;

• œdème de la langue ;

• nécrose des tissus ;

• parfois la mort si la prise en charge est tardive.

Une urgence vétérinaire est indispensable à la moindre exposition.

🕸️ Les nids : un indicateur à ne pas négliger

Les nids de processionnaires, souvent blancs et soyeux, sont visibles en hiver dans les pins ou au printemps dans les chênes.
Ils contiennent de grandes quantités de poils urticants, même en l’absence des chenilles.

Il est fortement déconseillé de :

• les toucher,

• tenter de les détruire soi-même,

• brûler les branches (les poils résistent et se dispersent).

🛡️ Prévention et lutte

Plusieurs mesures permettent de limiter les risques :

1. Piégeage

• Pièges à phéromones pour les papillons mâles (été).

• Colliers pièges autour des troncs pour capturer les chenilles en procession (hiver/printemps).

2. Échenillage

Un spécialiste coupe les branches contenant les nids et les élimine en sécurité.

3. Traitements biologiques

Le Bacillus thuringiensis est un traitement naturel utilisé en automne pour éliminer les jeunes larves.

4. Information et vigilance

Éviter de laisser jouer les enfants près des arbres infestés.
Tenir les chiens en laisse lors des périodes critiques (février à juin selon les régions).

🔍 Un problème amplifié par le climat

Le réchauffement global favorise :

• des hivers plus doux, permettant une meilleure survie des chenilles ;

• l’expansion vers le nord et en altitude ;

• des cycles plus longs ou plus précoces.

Cela explique l’augmentation spectaculaire des signalements en France et en Europe.

Conclusion

Les chenilles processionnaires représentent bien plus qu’une simple nuisance forestière : c’est un enjeu de santé publique et un danger pour la biodiversité.
La vigilance, la prévention et l’intervention de professionnels sont essentielles pour limiter leur impact.

Nous proposons sur notre site de vente en ligne et dans notre magasin, des pièges écologique contre les chenilles processionnaires dont vous trouverez les liens ci dessous : 

Liens vers nos Ecopièges